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Meurtres à La Ciotat (France 3) : Rencontre avec Phlippe Bas

Meurtres à La Ciotat avec Phlippe Bas…

L’histoire démarre au cœur des chantiers navals de La Ciotat. Un évènement dramatique, vieux de 35 ans resurgit suite au meurtre d’un homme, retrouvé dans un hangar. Une jeune commissaire, Anne Sauvaire qui débute dans la fonction, est en charge de l’enquête. Elle doit faire ses preuves auprès de son équipe et notamment auprès du procureur qui lui confie cette affaire délicate. Pour l’accompagner dans sa tâche, on lui impose un journaliste Batti Vergniot, enfant du pays qui, pour des raisons personnelles a tendance à faire cavalier seul…

Comment as-tu été approché pour ce téléfilm, Meurtres à La Ciotat (France 3) ?

PB :

J’ai rencontré les deux producteurs Serge Hugon et Philippe Schirrer. Ainsi que l’auteure Elsa Chabrol. Ils m’ont présenté le projet qui m’a véritablement séduit et les  choses se sont faites simplement et naturellement…

Qu’est-ce qui t’as séduit dans le personnage de Batti Vergniot ?

PB :

C’est un personnage que j’ai trouvé très intéressant car il doit mener une double enquête. En réalité, les évènements de cette histoire font référence à son passé et sa vie…
Il y a aussi une corrélation avec cette toute jeune commissaire de police qui est, elle-même à la recherche de réponses.
Au départ, la relation entre les deux personnages est basée sur une forme de dualité et le téléspectateur sera le témoin d’une double enquête police/journaliste qui va révéler quelque chose de très profond chez les protagonistes…

Philippe, tu tiens le rôle de Batti, un journaliste qui ne reste pas toujours à sa place… Et dans Profilage, le rôle du commandant Thomas Rocher. Tu es toujours dans l’enquête. N’as-tu pas peur de t’enfermer dans ce type de rôle et que l’on te colle une étiquette ?

PB :

Non, pas du tout. Nous sommes en présence de deux personnages vraiment très différents : physionomie, look, phrasé, regard… Mon personnage dans Meurtres à La Ciotat est dans une tout une autre énergie. Il est un peu touche à tout et veut aller partout et surtout là où on ne l’attend pas. Il est dans une autre dynamique, faire son maximum pour que les choses avancent. Il va exploiter des pistes très différentes. Chose que ne ferait pas une personne dans le cadre d’une enquête policière, en tout cas, pas de cette manière. Il est dans la recherche de réponses. Batti Vergniot est un véritable journaliste. Il a cette déontologie, c’est-à-dire qu’il ne va pas faire n’importe quoi pour écrire son papier. Il a également cette particularité d’être très curieux et cette motivation d’aller chercher là où on ne l’attend pas.
Thomas Rocher, mon personnage dans Profilage est quelqu’un que l’on connait bien, responsable de son groupe. Il travaille avec toute une brigade et une profileuse et sa méthode de profiling en symbiose. Ils sont complémentaires. Elle trouve des choses et lui apporte sa patte, son expérience. D’ailleurs nous finissons actuellement la saison 7 de Profilage. La cinquième pour moi. Au fil des saisons, les personnages ont beaucoup évolué et notamment le mien. Place au nouveau et à l’inédit…

Je rebondis sur ta question. Je ne me sens pas « enfermé ». C’est un sentiment que je ne connais pas. Je me sens libre. Je suis un acteur dans sa définition la plus simple : je crée et je joue.
Je n’ai pas du tout peur que l’on me colle une étiquette. Je suis très à l’aise avec les rôles que l’on me propose et que j’incarne. J’ai la chance de jouer des personnages très divers. Cela a été le cas pour « Piège Blanc » (un guide de haute montagne) que j’ai joué il y a deux ans, « J’ai épousé un inconnu » pour France 2. Où j’incarne un mari un peu sombre avec une partie totalement inconnue au yeux de son épouse, et aujourd’hui pour France 3, le rôle d’un journaliste pour Meurtres à La Ciotat.

Je préfère le mot identité à celui d’étiquette. Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise étiquette, l’essentiel est d’être identifié. Grâce à ma force de caractère, mon savoir-faire et mes choix, cette identité peut être multiple. J’essaie toujours de transformer les choses et de les rendre positives. Si on me colle une étiquette, j’ai le pouvoir, en tant qu’artiste, de la modifier, je le pense…

Comment as-tu partagé ton temps entre Profilage et Meurtres à La Ciotat ?

PB :

Très simplement. A une période où il fallait que l’on prépare trois épisodes (Profilage). Nous avions une fenêtre. On tourne plusieurs sessions toute l’année. Il y a des moments où il faut les préparer et pendant ces pauses, nous avons du temps libre pour nous reposer,  nous préparer et prendre part à d’autres projets. Cela a été le cas, par exemple lorsque j’ai participé au Gala de l’Union des Artistes au Cirque d’Hiver de Paris. (Le programme sera diffusé pendant les fêtes de fin d’année sur France Télévisions. Ce show réunit, acteurs, chanteurs, artistes de la télévision, du cinéma et du music-hall. Tout ce petit monde était présent pour jouer, interpréter et faire des numéros de cirque). Entre deux sessions de Profilage, j’ai pu également jouer dans la collection « Meurtres à … »

Tu m’as l’air d’avoir un rythme de vie dense. Trouves-tu du temps pour pratiquer une activité physique en dehors des tournages ?

PB :

Je fais toutes sortes de choses, comme tous le monde. Mes courses, ranger mon appartement ou encore m’occuper de mes papiers…
Cependant,  je pratique le sport de manière assidue. J’essaye de me tenir en forme et de faire un peu de sport le matin avant d’aller travailler, par exemple… Je suis un lève-tôt. Dès que j’ai un peu de temps, je m’adonne à mes passions : les arts martiaux, la lecture et tout se ce qui attrait à une forme de culture.  Je pense que la clef du développement personnel est d’enrichir ses connaissances…
Concilier tout cela et ma vie personnelle est une question d’organisation et d’habitude. J’en fais un peu plus lorsque que je ne tourne pas. En fait,  je vis un peu comme un étudiant qui travaille beaucoup ! Avec une très bonne hygiène de vie  ! Je ne bois pas, par exemple… Un esprit sain dans un corps sain ! (NDLR).
Je pense qu’il est aussi simple d’avoir des bonnes comme des mauvaises habitudes alors autant choisir les bonnes ! Généralement tout se passe beaucoup plus facilement après.

Découvrez Meurtres à La Ciotat samedi 24 septembre à 20h55 sur France 3.

 

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