C’est la Parisienne d’aujourd’hui, spontanée et décontractée. Elle est couture par nature, jusque dans les moindres détails, mais moderne par l’attitude. C’est sa manière d’être, d’occuper l’espace, d’avancer.
[youtube]https://youtu.be/ficHq5f1-Gc[/youtube]
Pour cette collection de haute couture printemps-été 2016, la femme Dior explore une autre façon de construire le vêtement et s’affirme dans une nouvelle façon de le porter. Les volumes sont libres, les vestes Bar changent de physionomie, fermées ou portées lâches, l’épaule est sensuelle, dénudée. Une féminité en mouvement, où tous les gestes sont assumés.
Symboles et charms définissent l’imaginaire de la collection : la chance et les superstitions. Ils sont brodés sur les vêtements ou en porte-bonheur, accrochés à un collier. On retrouve le bestiaire cher à Monsieur Dior et sa grande superstition, sa foi absolue en sa bonne étoile.
Des mailles tricotées comme de la dentelle, des brins de muguet brodés que leur assemblage semble transformer en motif panthère, des confrontations inattendues de textures et de coupes : derrière la modernité d’une nouvelle attitude, c’est toute la virtuosité des savoir-faire des ateliers de broderie et de haute couture de la Maison que l’on retrouve dans cette collection.
Dans un décor de miroir, ces femmes Dior apparaissent et disparaissent, se reflétant à l’infini, sous tous les angles. A la fois intimes et volontaires, s’habillant avec liberté et sans apprêt, elles définissent un nouveau réalisme de la couture.