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En images : revivez le défilé Dior Croisière au Blenheim Palace

Le défilé Dior Croisière : Paris-Blenheim

Hier après-midi, la collection croisière 2017 défilait dans les salons du palais de Blenheim, en Angleterre. Compte-rendu.

C’est après avoir traversé les étendues verdoyantes de la campagne anglaise à bord du Blenheim Dior Express, au bout d’une allée cavalière à couper le souffle, que les invités, accueillis par le son des cuivres, découvrent l’imposant palais où se déroulaient en 1954 et 1958 des défilés Dior, et où se tient aujourd’hui celui de la collection croisière 2017. A l’intérieur, le catwalk est installé dans des salons qui n’ont rien perdu du faste de l’époque où le palais était la demeure princière des ducs de Marlborough. Un voyage dans l’espace aux allures de voyage dans le temps, à l’image la collection imaginée par Lucie Meier et Serge Ruffieux, à la tête du studio de création Christian Dior.

Superpositions, chocs de motifs et de couleurs, mélanges d’influences… Dès les premières silhouettes, l’attitude s’affirme, très contemporaine : c’est celle d’une parisienne d’aujourd’hui qui serait londonienne d’adoption. De la France, elle a conservé le goût des belles matières et une certaine élégance dans la décontraction. Le sens de l’architecture du vêtement cher à Christian Dior, et un art du raffinement, comme dans les broderies où s’exprime tout le savoir-faire des ateliers de la Maison. A l’Angleterre, elle a emprunté une certaine excentricité et un goût pour le mix and match des styles et des époques. Ainsi, les motifs qu’elle mélange et détourne rassemblent pêle mêle ce qu’il y a de plus anglais – imprimés floraux et scènes de chasse presque abstraites, faisant écho au décor des salons – et des éléments exotiques, comme autant de souvenirs de voyage – soieries florales d’inspiration asiatiques et imprimés graphiques façon wax africaine. Elle marie le tout avec spontanéité par jeux de superpositions, portant tour à tour une jupe ou une robe sur un pantalon, ou bien deux jupes l’une sur l’autre.

L’allure singulière qu’elle se construit ainsi, comme par strates, est un hommage personnel à l’histoire de la mode British et française. Ce sont des minijupes aux tons pop, des manteaux courts trapèze aux bords et aux poches arrondies, des mailles côtelées portées très près du corps, réminiscences du Swinging London. Ce sont aussi des robes fluides et fleuries, ornées de volants et profondément décolletées, qui évoquent tout à la fois les silhouettes des seventies et l’allure Belle Epoque de Madeleine, la mère de Christian Dior, qui n’a jamais cessé de l’inspirer. Ce sont, enfin, des hommages au New Look par lequel le couturier conquit le monde entier en 1947 : le tweed et le tissu prince de galles qu’il affectionnait tant sont détournés, parfois frangés, et la structure de l’emblématique veste Bar est revisitée, tantôt cintrée par des liens coulissants, tantôt habillée de plissés qui accentuent le volume des hanches.

Source : diormag

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